Nous avons ce choix de vivre ou subir

J’ai eu une trouille bleue

J’en ris aujourd’hui mais ça n’a pas toujours été le cas

J’ai eu peur de perdre ma crédibilité professionnelle en quittant le monde Corporate et industriel

J’ai eu peur de perdre mon statut social

J’ai eu peur de perdre le respect des amis, proches, pairs, recruteurs, anciens boss et collaborateurs

J’ai eu peur de me faire humilier par mon ancien compagnon

J’ai eu peur de me faire traiter de folle

J’ai eu peur de me planter

J’ai eu peur de ne pas être à la hauteur

J’ai eu peur de perdre la reconnaissance de ma mère

Il a fallu déconstruire toutes ces peurs en comprenant que Anouchka était bien plus que ça.

Il a fallu réapprendre à me découvrir au delà de toutes ces couches affectives, sociales et matérielles

Il a fallu déconnecter le mental qui payait très bien pour se valoriser autrement

Il a fallu laisser émerger un nouveau centre d’énergie

Il a fallu déconstruire l’image que je m’étais gentiment construite au fil des croyances et conditionnements

Il a fallu se regarder nue comme un nouveau né, frissonnant d’angoisse face au vide et à la solitude

Il a fallu déconstruire les objectifs filtrés par les blessures

Il a fallu traverser les échecs sans s’y associer, les tempêtes sans s’effondrer, les regards sans s’y enfermer, les vérités sans se juger, les miroirs sans se casser

Il a fallu vivre ce cataclysme identitaire comme un continuum de soi pour ne pas perdre la tête totalement, comme une traversée qu’on appelle vivre.


Ça doit ressembler à ça réussir sa vie : avoir accepté de vivre.