Le bonheur

Il y a comme une Odeur 

Une ode au bonheur

Une odeur d’espoir

Sortir du brouillard 

Il n’est donc pas trop tard 

Pour me réconcilier avec toi ?

Je sens comme une bulle de champagne 

Qui pétille dans ton regard 

Doré et d’art sans fard 

Le voilà le temps des audaces

D’y aller à coeur ouvert

Sans peur et sans mêlée

Plus un jour sans sourire 

Afin que mourir d’avoir vécu

Signifie aussi vivre d’avoir aimé 

Il y a Comme une fragrance dans l’air

qui me guide vers un soi tendre, un sois toi 

Authentiques fulgurances

Qu’à peine j’entrevois 

Ces yeux humides croisés 

Dans ce miroir vaporeux où jaillissent 

Des Peurs. Troubles et mémoires m’envahissent 

Dans cette glace, défile toute mon humanité 

En lutte dans cette intersection entre demain et le passé. 

Me voilà face au choix.

Fuir ou fusionner ? 

Subir ou Créer ?

A contre courant ou à court de souffle ?

Le véritable enjeu se cache derrière l’ego 

Respirer ou se laisser aspirer ?

Tracer sa destinée requiert bien des secrets

Au droit de s’autoriser à s’exprimer 

Et si l’équilibre ne tenait qu’à un fil ?

Une artère ridiculement minuscule 

Qui tient dans ses fibres l’ infini des possibles 

Là où mon regard se pose,

C’est donc moi que je vois.

Vibrante, vivante, tourbillon d’étincelle

Au crépuscule de l’agonie, l’harmonie étale 

ses couleurs !

Ça sent comme une odeur

Une odeur de bonheur 

Mais Chut ! Tu pourrais bien le faire fuir 

Ce bonheur, Si tu ne lui prends pas la main 

Tenant fermement ces lignes de vie qui t’appellent 

En un geste de gratitude.